Amalgame dentaire: exposition au mercure surestimée

Amalgam
L’amalgame dentaire, dont les nombreuses
formulations successives au cours des 150 dernières années ont permis de
conserver les dents de générations entières, est parfois mis en cause dans les
taux plus élevés de mercure observés chez certains patients.

Il existe des dentistes qui s’appuient sur ce
créneau pour proposer des «déposes» d’amalgame, évidemment suivies
de reconstructions prothétiques à grands frais et parfois mutilantes.

C’est pourquoi il convient d’être vigilant et
de confronter les avis avant de prendre des décisions lourdes, et pas nécessairement
bénéfiques en termes de santé.

De nombreuses études scientifiques ont été
menées sur le sujet, et aucune n’a pu mettre en évidence un effet délétère
imputable aux amalgames dentaires. Bien que des taux plus élevés de mercure
puissent être observés dans l’urine et les cheveux de certains patients porteurs
d’amalgames, l’origine de ce mercure demeure incertaine.

Il faut savoir qu’il existe deux types de
mercure:

  • Le mercure essentiel, sous forme inorganique,
    présent entre autres dans l’amalgame dentaire: celui-ci ne peut être
    absorbé que sous forme de vapeur. Ceci en fait certes un risque professionnel
    pour le dentiste qui manipule les produits, mais il n’est pas démontré que des
    vapeurs puissent s’échapper des amalgames dentaires une fois posés et
    stabilisés.
  • Le mercure combiné à des composés organiques (exemple: HgCH3), molécules très facilement ingérables par voie digestive, qui se concentrent
    dans la chaîne alimentaire et aboutissent dans la nourriture humaine par le
    biais, essentiellement, des poissons. Origine de ce mercure très toxique:
    les 2.000 tonnes que rejette annuellement l’industrie dans l’environnement.

Jusqu’il y a peu, les études relatives au mercure
sur la santé humaine estimaient des concentrations totales dans les cheveux et
les urines, sans toutefois être en mesure de préciser l’origine de ce mercure.

Un article récent publié le 6/3/2013 dans le
Environmental Science and Technology Journal fait pour la première fois le
distinguo entre mercure d’origine industrielle et mercure d’origine dentaire,
grâce à l’utilisation d’isotopes. Cette étude menée sur des dentistes montre
que, même en présence d’amalgames dentaires nombreux et d’une exposition professionnelle
régulière, plus de 70% du mercure présent dans l’urine et les cheveux sont
d’origine industrielle.

Selon
les auteurs de l’Université du Michigan, ces résultats remettent en cause la
croyance populaire selon laquelle l’amalgame dentaire serait directement
impliqué dans des maladies du système nerveux central ou du système
immunitaire.

En conclusion, si l'amalgame dentaire ne représente certainement plus une technique contemporaine, et si d'autres approches peuvent lui être préférées en première intention, rien de scientifique ne justifie de faire procéder à la dépose de restaurations déjà présentes, si elles sont encore saines et fonctionnelles. Un contrôle régulier chez le dentiste permet de mener facilement cette évaluation sur le long terme.

Environnement & radioprotection

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Le cabinet solutiondentaire.be est hautement
concerné par une gestion environnementale active et la radioprotection de la
population.

 

Environnement

Le cabinet solutiondentaire.be s’implique dans
le développement durable et la protection de l’environnement.

Dans ce cadre, les mesures suivantes sont
d’application au quotidien:

  • Les eaux usées sont filtrées, et les résidus
    d’amalgame sont séparés par centrifugation au moyen d’un appareil Dürr Dental
    couplé à un aspirateur VS300S
  • Les déchets d’activités de soins, contaminés
    ou potentiellement dangereux (contondants, piquants ou tranchants), font
    l’objet d’une procédure spécifique en containers Sharpsafe
  • Le cabinet est signataire d’un contrat
    d’évacuation des déchets toxiques et dangereux avec la firme agréée Sita
    Wallonie-Suez Environnement (n° producteur 141411 – dossier 318628)

 

Radioprotection

Dans le cadre de ses bilans et de ses
traitements, le dentiste utilise le radiodiagnostic. Cette procédure offre aux
patients une prévention efficace et la meilleure qualité de soins.

Le principe de base de la radioprotection mis
en œuvre est défini par l’acronyme ALARA (As Low As Reasonably Achievable).

Par ailleurs, le cabinet solutiondentaire.be
respecte l’intégralité de la législation en matière de radiodiagnostic:

  • L’appareil Cefla-MyRay HyperSphère présente
    un tube Toshiba de 65 kV et 7 mA à faisceau collimaté (n° de série 9F14256)
    disposant de la conformité CE 051 et dont le procès-verbal de réception a été
    établi
  • Le cabinet bénéficie de l’autorisation
    d’exploitation de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire 9085/CLD-9495-A,
    renouvelée le 19/04/2010 (validité de 15 ans)
  • Le cabinet est soumis chaque année à un
    contrôle physique «radiations ionisantes», et tous les trois ans à
    un contrôle radiophysique complet (Service Mephi, AV Controlatom), conformément
    à l’Arrêté Royal du 20/07/2001
  • Le dentiste Thierry Vannuffel possède
    l’autorisation d’utilisation de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire AFCN/LSD/35907,
    renouvelée le 15/03/2010 (validité de 10 ans), et maintient cette dernière en
    respectant les obligations de formation continue (minimum 20 unités
    d’accréditation par cycle de cinq ans)

La technologie moderne impliquée, les
connaissances mises à jour du dentiste, et le strict respect des dispositions
légales permettent de limiter le rayonnement impliqué.

C’est pourquoi la dose effective 
administrée pour un examen de routine de quatre images est 1.150 fois
moins élevée que celle provoquée par un scanner abdominal — en conséquence, le
risque encouru est infime, et comparable à celui du rayonnement naturel reçu du
soleil, durant seulement deux heures de ski.

En savoir plus: Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire

Extraction dentaire: que faire?

L’extraction n’est pas l’acte dentaire le plus
valorisant. Parfois néanmoins, il faut en passer par là, dans le but de
reconstruire une solution de long terme sur des bases solides. C’est un peu la
«part du feu» des sapeurs-pompiers…

Il s’agit d’une prestation de routine, mais
qui demande des précautions de bon sens, qui sont aussi valables pour les
autres interventions de petite chirurgie buccale. Que faire dans ces situations,
pour que tout se passe le mieux possible?

  • Avant le rendez-vous

– Respectez les prescriptions éventuelles du
praticien (antibiotique, anti-inflammatoire…)

– Si vous êtes traité au long cours par des
médicaments pour votre santé générale, parlez-en toujours au dentiste avant de
programmer le rendez-vous. Des précautions spécifiques sont peut-être
nécessaires. Les médicaments impliqués sont, entre autres: les
anticoagulants (Sintrom®, Marcoumar®, Marevan®…), les antiagrégants
(Cardioaspirine®, Asaflow®…) et les biphosphonates (Fosamax®, Actonel®,
Aredia®…)

– Venez à la séance détendu, et peut-être
accompagné par un chauffeur si ce conseil vous est prodigué spécifiquement

  • Après le rendez-vous

– Respectez les prescriptions éventuelles du
praticien (antibiotique, anti-inflammatoire…): elles permettent de
limiter les inconforts et les gonflements éventuels

– Afin d’éviter les saignements intempestifs,
mordez sur une compresse de gaze durant au moins 30 minutes; répétez
l’opération autant de fois que nécessaire

– Ne rincez pas la bouche durant 24 heures
(ceci inclut une interdiction de piscine), et évitez les boissons
chaudes; adaptez vos repas durant plusieurs jours en évitant les aliments
piquants ou tranchants

– Respectez les sutures, même si elles
deviennent lâches en raison de la cicatrisation tissulaire: elles sont
généralement composées de matériau résorbable et disparaîtront d’elles-mêmes au
moment opportun

– Ne fumez pas durant une semaine (et profitez
de l’occasion pour arrêter définitivement)

Blanchiment: nouvelles dispositions en faveur du patient

Le blanchiment dentaire, que l’on devrait
appeler plus justement «éclaircissement», est un soin esthétique
courant réalisé au cabinet dentaire. Dans les mains de professionnels, il représente
une solution élégante à certaines situations disgracieuses.

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Toutefois, ce traitement doit être mené comme
un acte médical à part entière, en considérant le patient dans sa globalité, notamment:

  • En posant l'indication de l'éclaircissement, car il en existe différents types, et parce que d'autres approches esthétiques sont parfois préférables.
  • En pratiquant, avant et/ou ensuite de l’éclaircissement, les soins
    dentaires d'accompagnement pour éviter les complications.

Si ces préceptes sont respectés, l’éclaircissement
se révèle fiable et sans danger.

Malheureusement, on a vu fleurir des salons d’esthétique
et autres «bars à sourire» où des blanchiments étaient réalisés à
la hussarde, de manière commerciale, par des opérateurs sans qualification, sans
aucune considération pour la santé dentaire ni mesure d’hygiène. Cette situation,
proche de l’exercice illégal de la médecine et de l’escroquerie, a provoqué de
nombreux problèmes et désillusions.

Le Législateur belge a heureusement mis fin à ces
abus par un Arrêté Royal entré en vigueur le 31/10/2012. Depuis cette date, le nouveau
bagage législatif contient une série de dispositions pour protéger le patient.

En résumé:

  • Le blanchiment des dents ne peut être effectué
    que par un dentiste qualifié.
  • Le dentiste lui-même doit procéder à la première
    application clinique, et confier la suite au patient pour la continuation à
    domicile.
  • Les concentrations maximales autorisées de
    produit actif sont réglementées.
  • Une base de données de pharmacovigilance est
    accessible au dentiste.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les
patients, qui savent désormais sans ambiguïté que le seul professionnel du blanchiment
dentaire est le dentiste.

Fracture ou avulsion d’une dent: les gestes qui sauvent

Les traumatismes dentaires avec fracture d’un
morceau de la dent, voire même l’avulsion complète d’une dent, demeurent un
épisode fréquent, particulièrement chez l’enfant et l’adolescent. En effet, chez
ces jeunes  patients, la maturation
des tissus soutenant les dents n’est pas terminée.

 

Que faire?

Retrouvez la dent avulsée ou le morceau
fracturé. Assurez leur conservation dans un milieu humide en limitant les
manipulations. L’idéal est de les plonger tels quels (non nettoyés) dans une
solution physiologique. À défaut, vous pouvez utiliser du lait (les
mini-berlingots unitaires présents dans toutes les cafétérias de salle de
sports conviennent).

  • S’il s’agit d’une fracture, prenez rendez-vous
    avec votre dentiste pour évaluer la possibilité de recoller le morceau
    fracturé.
  • S’il s’agit d’une avulsion (chute ou
    déplacement d’une ou plusieurs dents), essayez de consulter le dentiste le plus
    proche. Quelques gestes peuvent permettre de repositionner et maintenir les
    dents sur l’arcade.


Sig1
Incisives avulsées chez une enfant de 10 ans durant des jeux de courses. Ces dents doivent être placées telles quelles dans du liquide physiologique ou du lait, puis un dentiste de proximité doit poser les gestes adéquats dans l'urgence © solutiondentaire.be

 


Sig2
Les incisves ont été repositionnées et la gencice est suturée. Les dents porteront ensuite une attelle souple durant deux semaines © solutiondentaire.be

 

Évolution

En cas de fracture dentaire, le pronostic peut
être réservé, en fonction des circonstances exactes de l’accident. Il faudra toujours s’assurer que la dent est restée vivante après ce
traumatisme. Si tel n’est pas le cas, le traitement endodontique
(«dévitalisation») sera prescrit et réalisé à l’âge adéquat. Une
médication de temporisation peut être nécessaire.
Le grand défi de ce type de situation est de laisser
poursuivre la croissance naturelle de la racine.

En cas d’avulsion, la dent réimplantée subit
un phénomène d’ankylose, ce qui signifie qu’elle se soude aux tissus
environnants. Par la suite, elle se résorbe en laissant la place à l’os,
processus qui peut durer de longues années au cours desquelles le patient
oublie presque l’accident. Toutefois, il arrive souvent un stade où une
reconstruction prothétique s’avère nécessaire. Les implants constituent
généralement une solution de choix dans ces circonstances.

 

Prévention 

Il important, quoique difficile, de
sensibiliser enfants et adolescents, mais aussi les moniteurs, les éducateurs
et les enseignants, aux dangers encourus lors des jeux et des sports.

Des activités anodines, comme la natation ou
le cyclisme, représentent des risques élevés de traumatisme dentaire.

Pour certains sports, un protège-dents est
absolument indispensable. Il doit être conçu sur mesures. Les systèmes prêts à
porter du commerce n’apportent en aucune manière le minimum de sécurité
nécessaire.

Enfin, certaines implantations dentaires
rendent le risque encore plus élevé: il s’agit des «classes
II» dentaires où les incisives supérieures sont proéminentes. Cette seule
circonstance devrait inciter à exclure certains sports ou activités (hockey…),
en attendant la bonne fin d’un traitement orthodontique ou orthopédique.

Début de la fin pour l’amalgame

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L'amalgame d'argent utilisé par les dentistes, souvent appelé «plombage», vit ses dernières années. En effet, en mai 2017, le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté un règlement dans ce sens.

Ce règlement est d'application depuis le 1/07/2018 et interdit l'utilisation d'amalgame d'argent dans les cas suivants:

  1. Sur des dents de lait ou pour traiter un mineur de moins de 15 ans: dans ces cas, une exception est prévue si le dentiste constate un besoin médical spécifique pour sont patient. Il doit alors alors conserver cette justification dans le dossier du patient.
  2. Pour traiter une femme enceinte ou allaitante: aucune exception n’est prévue dans ce cas-ci.

Attention. Non seulement l'emploi d'amalgame d'argent est interdit par le règlement européen pour ces cas, mais en corollaire, l'Assurance maladie belge a cessé de rembourser les soins correspondants à même date.

Que peut-on en penser?

L'amalgame d'argent, bien que ne répondant pas aux critères esthétiques contemporains, présente des avantages inégalés, notamment la facilité d'emploi (même en conditions difficiles), la longévité exceptionnelle, et un coût abordable qui a permis à des milliards de patients de se soigner et éviter la perte de leurs dents.

Sa disparition généralisée est annoncée, et représente l'aboutissement d'un long travail de lobbying d'une tranche de l'industrie, soutenue par les courants écologistes.

La difficulté de cette évolution est évidente: il n'existe pas d'alternative réelle aussi fiable et aussi sociale. Les dentistes devront donc utiliser soit des matériaux et techniques moins durables, soit proposer des solutions plus complexes qui ne sont pas du tout remboursées.

On peut regretter que le choix ne soit pas laissé au principal intéressé: le patient.

Vos médicaments périmés:
juste bons pour la poubelle?

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Tous les médicaments comportent légalement une date de péremption. Il s’agit de la date ultime de garantie, pour le fabricant pharmaceutique. Mais un médicament ne devient évidemment ni inefficace ni dangereux dès le lendemain…

Pour en savoir plus, et diminuer son budget, l’Armée américaine a commandé une étude portant sur plus de 100 médicaments différents, dont il est ressorti que 90% de ceux-ci étaient toujours efficaces et sans danger 15 années après la date de péremption.

Par ailleurs, le stockage des médicaments au réfrigérateur augmente encore la durée de leur efficacité et de leur innocuité.

Il existe cependant des exceptions: les antibiotiques liquides, la trinitrine et l’insuline. Mieux vaut utiliser ces substances avant la date de péremption, pour plus de sécurité quant à la dose réellement absorbée.

Moralité: il est bien rare de devoir jeter un médicament dont la date de péremption est dépassée. Et si tel est cependant le cas, confiez-le à votre pharmacien, qui le placera dans la filière de recyclage.

Fin des sodas sucrés dans les écoles?

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C'est l'UNESDA qui l'annonce: il n'y aura plus de sodas sucrés disponibles dans les distributeurs des écoles fin 2018.

Cette fédération européenne regroupe notamment Coca-Cola, Fanta, Oasis, Schweppes ou Sprite… Elle sait donc ce qu'elle affirme en décidant d'initiative de retirer ses produits des écoles dans les 28 Etats de l'Union Européenne, ce qui concerne plus de 50.000 écoles et non loin de 40 millions d'élèves européens.

Il était temps. Il est démontré que la consommation régulière de sodas sucrés est une cause majeure de carie dentaire et d'érosion de l'émail. Et aussi d'obésité chez l'adolescent…

Trajet de soins buccaux

Le 1/7/2016 entre en vigueur un nouveau mode de calcul du remboursement des soins dentaires: le "trajet de soins buccaux".

Officiellement, le trajet de soins buccaux implique que, pour la plupart des soins dentaires, les patients qui se rendent régulièrement chez le dentiste seront mieux remboursés que ceux qui ne le font pas. Dans la réalité, il s'agit plutôt de moins rembourser les patients moins réguliers…

Qu'est-ce qu'un patient régulier aux yeux de l'INAMI…?

Avoir été régulièrement chez le dentiste signifie qu’un patient a reçu des soins dentaires remboursés au cours de l’année civile précédente.

Il s'agit, à notre avis, d'une injustice. En effet:

  • un patient ayant consulté ponctuellement pour une urgence en 2015 s'inscrit dans le trajet de soins en 2016
  • un patient régulier ayant bénéficié d'un contrôle en décembre 2014 et encore en janvier 2016 échappe pourtant aux bénéfices du trajet de soins
  • un patient ayant suivi un traitement complet non remboursé en 2015 est pénalisé en 2016

Conséquences pratiques

Si aucun soin dentaire n'a été remboursé au patient au cours de l'année civile précédente, voici les conséquences sur la part des frais à charge du patient, par rapport à ce qui s’appliquait auparavant:

  • Obturations, traitements radiculaires, extractions, suppléments d'urgence et prestations sur les prothèses (réparation, ajout d'une dent ou remplacement de la base): les frais à charge du patient sont multipliés par 2
  • Radiographies et prestations attestées comme supplément d'honoraires: les frais à charge du patient sont multipliés par 1,5
  • Prothèses amovibles et implants oraux: les frais à charge du patient augmentent de 40 EUR

Ne s'appliquent pas au trajet de soins buccaux: les consultations dentaires, les soins préventifs, l'orthodontie, la parodontologie.

Le trajet de soins buccaux commence: 

  • pour les patients qui ne bénéficient pas de l’intervention majorée de l’assurance soins de santé (régime non-préférentiel): le 1/7/2016
  • pour les personnes qui bénéficient de l’intervention majorée de l’assurance soins de santé (régime préférentiel): le 1/1/2017

Et pour vous…?

La mutualité calcule directement le remboursement auquel les patients peuvent prétendre, sur la base des informations relatives aux remboursements effectués au cours de l'année civile précédente. Interrogez votre mutualité pour connaître votre situation concrète.

Honoraires & remboursements

Les honoraires représentent la juste contre-partie d’un travail de qualité.

  • Montant à prévoir

Pour les soins courants, le montant peut varier fortement en fonction du plan de traitement. En principe, un montant de 150 euros maximum doit pouvoir couvrir une séance thérapeutique complète.

Pour des interventions plus complexes, notamment en prothèse et parodontologie, un devis est toujours joint au plan de traitement, avant que le patient décide d’entamer les soins. Il suffit alors de s’y référer.

En cas de doute, le patient peut toujours demander un devis pour n’importe quel acte.

Pour certaines séances, longues et engageant beaucoup de frais, une provision peut être demandée afin de garantir la réservation du rendez-vous.

  • Remboursements

Les attestations de soins donnés éventuelles sont délivrées à chaque séance: le patient peut ainsi plus rapidement obtenir son remboursement.

En cas d’assurance complémentaire, n’oubliez pas de vous munir des documents officiels: ils diffèrent en effet d’une compagnie à l’autre.

  • Tiers-payant

Le tiers-payant (facturation directe à la mutuelle) peut être pratiqué pour les patients de moins de 18 ans. Au-delà, les conditions d’accès sont très drastiques et dépendent essentiellement de la situation sociale individuelle du patient.

Même en cas d’application du tiers-payant, le patient doit s’acquitter de sa quote-part personnelle, ainsi que des éventuels actes qui ne sont pas couverts par l’Assurance-Maladie.

  • Moyens de paiement

Le cabinet accepte les espèces et les règlements par Bancontact-Mister Cash (service gratuit).

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